Les indiens du Brésil se mobilisent lors de Rio+20

Les indigènes du Brésil se rassemblent au sambodrome en marge de Rio+20

En vue du sommet du développement durable de l’ONU Rio+20, plusieurs indiens venus d’Amazonie, pour faire entendre leurs voix.

Le sambodrome, d’habitude réservé au carnaval, s’est vu transformé en un centre d’hébergement pour les groupes d’activistes et indigènes qui participent au Sommet des peuples.

L’un des volontaires a déclaré que le sambodrome est actuellement une propriété privée, suivant les ordres des organisateurs.

On compte environ 2600 Indiens et militants appartenant à de mouvements sociaux à l’instar de Via Campesina, ce mouvement international de paysans ou encore Catadores. Plus de 10000 personnes sont attendus.

Les indiens brésiliens se rassemblent au sambodrome de Rio

Cela n’empêche qu’il y a eu un grands nombre de personnes qui se sont plaints, comme Antonio Regivaldo, cet activiste de 32 ans de l’Union populaire pour un logement qui a souligné que « le confort est minimum et il n’y a rien à manger ».

Le cacique Sandro Potiguara avec sa longue jupe en paille a déploré également le fait que la réunion est  » mal organisée. On devait nous donner le petit déjeuner, mais comme d’habitude, les plus démunis sont laissés pour compte ».

Le contre-sommet qui a été organisé par la société civile du monde entier en marge de la conférence de l’ONU sur le développement durable aura lieu au parc de l’Aterro do Flamengo.

Les militants participants ont annoncé qu’ils souhaitent apporter de nouvelles solutions alternatives à « l’économie verte », signe de ce sommet de Rio+20 où se réuniront 116 chefs d’Etat et de gouvernement entre le 20 et le 22 juin. Selon les militants, il s’agit de « trompeur pour désigner une autre étape d’accumulation capitaliste ».