Colombie: des volontaires ramassent les mines qui mettent en danger leurs sécurités et leurs vies
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En Colombie, le nombre des morts causées par les mines, implantées en terre par les mouvements de guérillas, est en évolution continue. Plusieurs paysans innocents ont eu de graves incidents à cause de ces mines antipersonnel introduites dans la région d’Antioquia. Par ces accidentés, on cite à titre d’exemple, le cas de la paysanne Gloria Nancy Vasquez. A l’âge de 15 ans, en se promenant sur sa mule, dans un village andin d’El Dragal, cette jeune femme a failli mourir suite à l’explosion d’une mine dangereusement truffée.
Le pauvre animal qui a déclenché l’explosion était mort et la petite
paysanne essaye de vivre son handicape en remerciant Dieu d’être encore
vivante. Ça fait déjà sept ans, mais elle n’arrive pas encore à
oublier ce jour-là surtout que cet accident lui a coûté la lumière de
ses yeux et une de ses oreilles. Elle a le corps troué par différentes
cicatrices causées par des greffes de peau sur la jambe.
Cette
jeune femme et tout le reste des paysans qui ont déjà eu des accidents
ou ceux qui risquent d’avoir un ont suffisamment souffert des conflits
et des affrontassions continus entre les mouvements de guérillas et le
gouvernement qui ne cessent pas de s’aggraver depuis près d’un
demi-siècle. Ces paysans ont finalement décidé de faire face au danger
des mines antipersonnel et les récolter pour pouvoir vivre
tranquillement sans peur, sans accident et surtout sans morts. Ils ont
décidé de mettre fin aux séries de morts et de blessés qui s’élèvent
respectivement à 2 119 et 8 041, durant les dernières vingtaines
d’années.
Encouragés par plusieurs associations, de nombreux
volontaires ont décidé de récolter ces dangereuses mines qui mettent en
danger leur vie, les vies de leurs enfants et celles de leurs proches et
amis.
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