L’Uruguay adopte une loi qui autorise l’avortement volontaire

 

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L’Uruguay adopte une loi qui autorise l’avortement volontaire
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Une loi qui autorise l’IVG a été approuvée en Uruguay

Les membres du Sénat uruguayen ont voté, pendant la nuit du 25 au 26 septembre dernier, pour la promulgation d’une loi qui autorise aux femmes d’avorter à condition de ne pas dépasser 12 semaines de grossesse.

Ainsi l’Uruguay est le 3ème pays de l’Amérique latine, après Cuba et le Guayana, à adopter l’avortement.

L’uruguay autorise l’IVG

 

 

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La loi a été approuvé par 17 sénateurs sur 31 dont 16 appartiennent au Parti au pouvoir, Frente Amplio. Le président uruguayen, José Mujica, a annoncé qu’il n’envisage pas d’opposer la promulgation de la loi.

En effet, le projet de loi de l’interruption volontaire de grossesse, est inspiré des lois qui existent déjà dans la majorité des pays en Europe. La femme ne doit pas avoir dépasser 12 semaines de grossesse et elle doit rencontrer avant, une équipe de 3 professionnels au moins afin de la mettre au courant aux risques d’une telle opération et de l’informer aux différents autres alternatives et choix notamment les programmes sociaux d’aide à la maternité ou à l’adoption.

Elle doit ensuite prendre 5 jours de réflexion pour annoncer sa décision finale.

Cependant, une femme pourrait voir sa demande d’IVG refusée dans le cas où les médecins constatent un risque grave sur sa santé.

Dans le cas d’un viol, le délai de l’IVG peut être prolongé jusqu’à 14 semaines de gestation.

Avec cette décision, les sénateurs uruguayen arrivent à mettre fin à plusieurs années de débats sur l’IVG. Le pays a vu plusieurs projets refusé depuis 1978, et en 2008, le président Tabare Vazquez a utilisé un veto pour contrer une loi qui dépénalise l’IVG approuvée par le Sénat.

Une loi qui existe en Uruguay depuis 1938, souligne que la patiente qui opère un IVG, est condamnée de 9 mois de prison et le médecin de 24 mois.

Cependant, le sénateur Luis Gallo du Frente Amplio a indiqué que « cette loi est en phase avec les consensus sociaux d’aujourd’hui en Uruguay, la société ne considère pas une femme qui avorte comme une délinquante. Seuls 0,04% des 30.000 avortement pratiqués en Uruguay débouchent sur des poursuites ». Le sénateur Alfredo Solari du Parti Colorado de la droite, opposé à la loi, a souligné qu’il s’agit d’« un système complexe et difficile », puisque selon lui, ce ne serait pas facile pour des spécialistes pour accompagner des femmes en province.

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