Bogota : découvrir la ville de Bogota en Colombie

 

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Bogota : découvrir la ville de Bogota en Colombie
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Bogotá, à la fois capitale et plus grande ville de la Colombie, est la destination privilégiée pour les touristes et les investisseurs. Avec plus de sept millions d’habitants, Bogotá est devenu le centre des opérations pour de nombreuses entreprises de partout en Amérique. Cette ville possède non seulement un énorme potentiel, mais aussi des attractions touristiques à découvrir absolument.

La ville de Bogota, capitale colombienne

Un peu d’histoire

Anciennement appelée Santa Fe de Bogota Distrito Capital, l’actuelle capitale colombienne a été fondée en août 1538 par Gonzalo Jiménez de Quesada, un conquistador espagnol.

Avant l’arrivée des Espagnols sur place, le site était peuplé par les indigènes Chibchas qui l’ont baptisé « Bacata ». Ce mot signifie « la fin des champs ». Les Chibchas formaient à l’époque une importante population composée de nombreux orfèvres de talent et de fermiers.

Leur prospérité a pris fin quand les conquistadores Espagnols ont débarqué en 1538. Même si ces derniers ont pris possession des lieux, les indigènes Chibchas n’ont pas totalement disparu, mais ils se sont fondus dans la masse. C’est pour cela qu’aujourd’hui encore, on retrouve chez de nombreux Colombiens, des traits indigènes mélangés aux traits des migrants.

Gonzalo Jiménez de Quesada est arrivé à Bacata avec près de 500 hommes. Après la conquête de la savane de Bogota et sa victoire sur les Muiscas, il n’en comptait plus que 70. C’est avec ce peu d’effectif qu’il a fondé, le 6 août 1538, la cité baptisée Nuestra Señora de la Esperanza.

Un an plus tard, quand la fondation juridique de la ville a été mise en place, elle fut rebaptisée Santafé ou Santa Fe qui signifie « Sainte Foi ». Pour la distinguer des autres villes nommées Santafé, les habitants prirent l’habitude de l’appeler Sante Fe de Bogota. A l’époque, ils ne pouvaient pas l’appeler simplement Bogota puisque cette appellation se référait déjà et à la région et à l’actuel district de Funza.

Ce n’est qu’après avoir obtenu son indépendance en 1819, que Santa Fe fut rebaptisée Bogota, en l’honneur de l’ancienne capitale chibcha. Toutefois, son appellation suscita encore la polémique lorsque la constitution de 1991 l’a changé en Santa Fe de Bogota. Pour mettre fin à ce quiproquo, la réforme constitutionnelle du 18 août 2000 a définitivement supprimé les mots « Santa Fe de » dans l’appellation pour ne garder que Bogota.

Bogota, durant la période coloniale

Quand Gonzalo Jiménez de Quesada s’empara officiellement de la région, il lui a donné le statut de Royaume de Nouvelle-Grenade avec Nuestra Señora de la Esperanza comme capitale.

En juillet 1540, l’empereur Charles Quint l’éleva ensuite au rang de ville pour lui attribuer, huit ans plus tard, le titre élogieux de « très noble, très loyale et ville très ancienne du Nouveau Règne ».

Quand Charles Quint fonda la vice-royauté du Pérou en novembre 1542, Sante Fe y fut rattachée. Elle accueillit ensuite, à partir de 1550, le siège du gouvernement de la Real audiencia de santa Fe de Bogota.

En 1717, elle est élue capitale de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade et accueillit alors de nombreux vice-rois ainsi que de nombreuses personnalités influentes.

Cap sur la capitale de la Colombie

L’indépendance

Le mouvement indépendantiste s’est déroulé vers le début du 19e siècle. Il avait pour objectif de se détacher du Royaume de Nouvelle-Grenade. Le mouvement a été enclenché par le fait baptisé « El Florero de Llorente » signifiant Le vase de Llorente.

Un jour, alors que les frères Francisco et Antonio Morales ont invité un fonctionnaire du roi à dîner, ils voulaient trouver un fleuriste pour décorer la salle du dîner. Ils se sont alors adressés à un fleuriste espagnol du nom de José Gonzaléz Llorente. Ce dernier avait une boutique sur l’actuelle place Bolivar. Quand il a refusé la requête des frères Morales, ces derniers mécontents ont engendré une rixe qui marqua le début d’un désordre populaire. Cela a ensuite donné naissance, le 20 juillet 1810, au début de la lutte et du cri pour l’Indépendance.

La lutte a ainsi continué, mais les Espagnols réussirent à reconquérir le territoire en 1816 pour finalement accorder l’indépendance de l’actuelle Colombie en 1819.

Bogota, durant la période républicaine

Jusqu’en 1830, Bogota est élue capitale de la Grande Colombie. Cette dernière s’est ensuite dissolue pour donner naissance à la Colombie, au Venezuela et à l’Equateur. En 1903, c’est ensuite le Panama qui s’est détaché d’elle.

En 1861, elle obtient le statut de capitale des Etats-Unis de Colombie et ses quartiers deviennent des cantons.

En 1876, les noms traditionnels des rues furent remplacés par des nombres consécutifs, une nomenclature que l’on y retrouve aujourd’hui encore.

Peu à peu, la ville s’est vu doter d’infrastructures de transport à savoir :

  • Le service de tramway tiré par des mules à partir de 1884
  • La première ligne de chemin de fer en 1889
  • Un système de tramways électriques à partir de 1910
  • Un premier aéroport qui fut le premier aéroport d’Amérique latine, en 1920
  • L’Autoroute du Nord construite sous la dictature militaire du général Gustavo Rojas Pinilla entre 1953 à 1957
  • L’aéroport international El Dorado, également construit durant la dictature militaire

A part ces infrastructures, la ville s’est aussi fait construire une cité universitaire, le parc national Enrique Olaya Herrera et le stade Nemesio Camacho El Campin.

Le développement de la ville a ensuite été assombri par la période baptisée La Violencia. Cette dernière a été déclenchée par l’assassinat de Jorge Eliécer Gaitan le 9 avril 1948. La Violencia désignait une guerre civile qui dura jusqu’en 1960. Pendant toute sa durée, une partie de la ville fut détruite et pillée à travers des évènements qualifiés de « Bogotazo ».

Bogota d’aujourd’hui

Le centre historique de Bogota

Bogota est aujourd’hui la plus grande ville de la Colombie. Elle tient également une place importante dans toute l’Amérique latine du fait des nombreux musées, bibliothèques, universités, théâtres et autres lieux culturels qu’elle abrite sur son site.

Elle se démarque des autres grandes villes du continent sud-américain pour la qualité de ses universités. C’est d’ailleurs, en partie grâce à cela, que l’Unesco lui a décerné le titre de Capitale mondiale du livre en 2007 et qu’elle est surnommée « l’Athènes sud-américaine ».

En plus de son important pôle académique et culturel, elle est aussi un haut-lieu du tourisme et pour les affaires.

 Les idées reçues concernant Bogota

Lorsqu’on évoque la ville de Bogota, nombreux ont tout de suite à l’esprit l’image de la pauvreté et de la misère. Pourtant, même si le fossé qu’il existe entre les riches et les pauvres est évident, il est faux de dire que cette capitale est un endroit où règne l’insécurité. La Colombie est ouverte au tourisme depuis maintenant plus de dix ans. Dans la rue, le fait de croiser des touristes français n’est pas rare, tout comme c’est le cas à Rio de Janeiro et Buenos Aires.

Pour découvrir Rio de Janeiro cliquer ici

Bogota est loin d’être une ville dangereuse, à moins de traîner dans les mauvais endroits, ce qui est le cas pour n’importe quelle autre ville. La Colombie est un pays où les travailleurs perçoivent un salaire moyen de 500 euros, raison pour laquelle il ne faut pas attirer l’attention des voleurs avec des appareils photos High tech mis en évidence. Les endroits à privilégier sont ceux spécifiquement aménagés pour accueillir les touristes ainsi que les sites touristiques.

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Que faire à Bogota

Le paysage de Bogotá, marquée par le vert de la Cordillère des Andes à l’est, est spectaculaire. Outre les nombreuses attractions touristiques, les hommes d’affaires trouveront un endroit idéal pour investir. Bogota est aussi un lieu à privilégier pour explorer l’histoire, l’art culinaire, la culture et bien d’autres coutumes locales.

A Bogota, le siège du gouvernement de la Colombie, les touristes peuvent visiter le « Museo del Oro » ou « Musée de l’Or », qui abrite une importante collection d’objets historiques. Les visiteurs de la capitale connaissent aussi le mélange de l’histoire et de la modernité ainsi que le côté «cosmopolite » de la ville. C’est une excellente destination pour le shopping haut de gamme ainsi que des magasins de fruits frais dans Paloquemao Square.

Bogota regorge de musées à visiter absolument, Parmi eux, il y a le « Museo Botero », situé à La Candelaria, centre historique et culturel de Bogota, en Colombie. Il abrite toute une collection de nombreuses œuvres attribuées par Fernando Botero à Colombie. Il se répartit en plusieurs salles sur deux étages dédiés à des œuvres artisanales potelées: mains, oranges, oiseaux…Par ailleurs, il y a le « Iglesia Museo de Santa Clara », ancienne église des plus richement décorées de Bogotá qui est maintenant géré par le gouvernement comme un musée. Il y a également le fameux « Iglesia de San Francisco », construit entre 1557 et 1621 et située juste à l’ouest du Museo del Oro.

A Bogota, vous pourrez aussi découvrir le légendaire « Coffee Tour » qui consiste en la visite de plantation café colombien à travers une excursion d’une journée.

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