Venezuela: un mausolée géant pour honorer El Libertador Simon Bolivar

 

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Venezuela: un mausolée géant pour honorer  El Libertador  Simon Bolivar
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Les restes de Simon Bolivar, héros de l’indépendance  de l’Amérique latine au dix-neuvième  siècle, reposera bientôt dans une nouvelle demeure en forme de vague géante dans le cœur colonial de Caracas.

 Un mausolée géant pour honorer  le libérateur   Simon Bolivar

un mausolée géant pour honorer  El Libertador  Simon Bolivar
 Le mausolée est  accolé au panthéon national vénézuélien sis dans une église néo-gothique du XIXe siècle et sera accessible via un vestibule. Ce bâtiment énorme en béton de 50 mètres de haut en forme de vague creuse orné de céramiques aux tons clairs abritera dans son sous-sol son tombeau en acajou orné de pierres précieuses, posé sur un socle de granit.

Ce projet d’un coût de quelque 140 millions de dollars, et avant même son inauguration  fait déjà débat, car son modernisme et sa taille viennent rompre l’harmonie du quartier colonial d’Alta Gracia.
L’architecte Oscar Tenreiro voit ce mausolée présente le défaut de « minimiser le panthéon de manière inconsidérée. Il reflète un ego disproportionné, une distorsion de la proportion des choses ». Également, Le professeur Juan de Dios, président de la Société bolivarienne du Venezuela, qui assure la promotion de  l’œuvre et la vie de Simon Bolivar  juge le projet quelque peu disproportionné et regrette qu’il  n’ait pas fait l’objet de consultations au moment de sa conception. « Il n’était pas nécessaire de construire une œuvre pharaonique ou napoléonienne. Bolivar n’était ni l’un ni l’autre ».
De son côté, le président Hugo Chavez, admirateur indiscret du Simon Bolivar préfère mettre en avant le fait que Bolivar connaîtra enfin une sépulture digne de sa participation décisive au soulèvement anti-colonial ayant abouti à la naissance du Venezuela, de la Colombie, de l’Equateur, du Pérou et de la Bolivie au début du XIXe siècle.
Le ministre de la Transformation révolutionnaire du Grand Caracas, Francisco Sesto défend cet  hommage controversé « Il y a toujours eu ici le sentiment que Bolivar devait avoir un mausolée. Beaucoup de critiques se sont élevées contre (le fait que ses restes) n’étaient pas conservés selon son rang. Bolivar disait +je mourrai comme je suis né, nu+. Tout est là, c’est un bâtiment très austère, un pari pour les valeurs essentielles de l’architecture».

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