Cigarette électronique est ce autorisé au Brésil ou en Argentine ?

 

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Cigarette électronique est ce autorisé au Brésil ou en Argentine ?
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L’arrivée des beaux jours est généralement synonyme de voyage. Pour découvrir un monde différent, il est essentiel de voyager avec des objets familiers. L’e-cigarette fait partie des objets indispensables à tout vapoteur. En voyageant avec des e-cigarettes, vous découvrirez les différentes législations en vigueur.

Quel est le statut actuel des e-cigarettes au Brésil ?

Le Brésil renouvelle l’interdiction de l’e-cigarette

Au Brésil, l’Agence nationale de surveillance sanitaire (Anvisa) a décidé de maintenir l’interdiction d’importation, de publicité et de vente des e-cigarettes, en vigueur depuis 2009. L’Anvisa a appelé à un renforcement des inspections et à une campagne d’information destinée au grand public pour lutter contre le commerce illégal de ces produits. .

La décision de maintenir l’interdiction des e-cigarettes au Brésil a été adoptée à l’unanimité par le conseil d’administration de l’Anvisa. Selon Christine Jourdan, directrice générale de l’agence, des études scientifiques ont montré que les e-cigarettes peuvent augmenter le risque que les jeunes commencent à fumer. De plus, les e-cigarettes ne sont pas un outil inoffensif pour la santé, avec la possibilité de développer une dépendance à la nicotine et les risques cardiovasculaires, pulmonaires et neurologiques qui y sont associés. De même, l’Association médicale brésilienne (AMB) a salué la décision de l’Anvisa d’interdire les e-cigarettes ; selon l’AMB, les études scientifiques menées à ce jour ont montré que les e-cigarettes ne peuvent pas être considérées comme un outil provoquant des symptômes de sevrage.

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Une situation ambiguë

Le Brésil a une position ambiguë sur les e-cigarettes. La loi brésilienne interdit l’importation et la vente d’appareils et d’e-liquides. Toutefois, les vapes ne sont pas interdites. Comme en Europe, les vapes peuvent être consommées avec certaines restrictions. Les e-cigarettes sont classées comme des produits du tabac et il est interdit de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Renseignez-vous sur les dates exactes de votre séjour dans le pays, au cas où. Le Brésil étant un pays fédéral, les lois peuvent varier d’un État à l’autre.

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Rester léger au Brésil

Si vous fumez au Brésil, vous devrez apporter votre propre matériel et e-liquide, car il n’est pas possible de stocker des consommables. Essayez de ne pas en emporter trop. Vous devez prouver que le matériel est d’occasion et vous appartient en exclusivité, car les importations sont interdites. Si vous arrivez avec quatre kits, dont trois sont neufs dans leur emballage d’origine, les douaniers n’apprécieront pas.

Puis-je acheter des e-cigarettes et des e-liquides au Brésil ?

Officiellement, vous ne pouvez pas les acheter, car ils sont interdits. Cependant, il y a des vapoteurs et des critiques au Brésil. Ils sont très motivés. Car les e-cigarettes sont en moyenne plus chères que les cigarettes (qui sont à peine taxées).

Il existe deux façons d’acheter des e-cigarettes et des e-liquides au Brésil sans passer par la contrebande : les boutiques en ligne et les magasins physiques.

Il existe à la fois des boutiques en ligne et des boutiques physiques, quelques boutiques étant situées à la périphérie des grandes villes comme Rio. Ces boutiques n’offrent pas beaucoup de choix et les e-liquides proviennent principalement des États-Unis (ou de Chine) et sont assez chers, mais elles peuvent vous aider.

Pour les commandes en ligne, essayer de commander sur un site français au Brésil est vain : les boutiques ne peuvent pas envoyer de colis. Mais il existe quelques sites brésiliens qui livrent au Brésil.

Comment font-ils, et comment est-ce légal ? C’est un mystère, mais ils existent et ne semblent pas être inquiétés par les autorités.

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Quel est le statut actuel des e-cigarettes en Argentine ?

En Argentine, le ministère de la santé a interdit l’importation, la distribution, la commercialisation et la publicité de divers types d’e-cigarettes et de leurs accessoires « dans tout le pays », au motif qu’ils sont potentiellement nocifs pour la santé.

Interdiction d’importation, de distribution, de commercialisation et de publicité

Fin mars 2023, le ministère de la Santé a publié au Journal officiel une résolution signée par la ministre de la Santé, Carla Bizzotti, interdisant les systèmes ou dispositifs électroniques destinés à l’inhalation de vapeurs ou d’aérosols de tabac, communément appelés « produits du tabac chauffés ».

La décision a été prise « sur la base des risques présentés » par l’utilisation de ce type de produits, qui comprend également tous les types d’accessoires, de cartouches et de bâtons de tabac chauffés destinés au fonctionnement de ces systèmes et dispositifs.

Le ministère note que, dans un contexte de baisse de la consommation de tabac dans de nombreux pays du monde, les fabricants de tabac et d’autres acteurs introduisent de nouveaux produits alternatifs sur le marché, tels que des dispositifs électroniques pour fumer et inhaler des aérosols, avec ou sans nicotine.

Ces produits partent du principe qu’ils n’ont pas les effets nocifs des cigarettes traditionnelles, et les dispositifs de ce type sont couramment utilisés comme alternatives, en particulier dans les lieux où il est interdit de fumer.

Selon le ministère de la Santé, plusieurs études indépendantes ont démontré que les e-cigarettes ou les systèmes de tabac chauffé produisent des aérosols contenant des substances chimiques telles que la nicotine, l’acétaldéhyde, l’acroléine et le formaldéhyde, qui sont nocives et potentiellement dangereuses pour la santé.

En outre, il est établi que, compte tenu du degré de dépendance causé par la nicotine, l’utilisation de ces dispositifs constitue non seulement un risque potentiel pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, mais peut également induire une dépendance à l’égard de cette drogue chez les nouveaux utilisateurs.

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Consommation de ce produit en Argentine

Selon les informations fournies par le ministère dirigé par Vizzotti, la consommation d’e-cigarettes en Argentine est relativement faible, atteignant 1,1 % de la population adulte selon une enquête nationale sur les facteurs de risque en 2018.

Cependant, lorsqu’on se concentre sur les jeunes, le pourcentage a enregistré une augmentation « alarmante », atteignant 7% de la population âgée de 13 à 15 ans, selon l’enquête mondiale sur le tabagisme chez les jeunes de 2018. En Argentine, l’utilisation exclusive d’e-cigarettes a atteint 3 % des adolescents, avec un taux de prévalence total de 21 % en 2018.

La consommation de tabac en général est non seulement nocive pour la santé des utilisateurs (environ 45 000 décès, représentant 14 % de l’ensemble des décès), mais a également un impact significatif sur les comptes publics du pays, générant des coûts de santé directs annuels de plus de 196 milliards USD et des coûts de perte de productivité du travail de plus de 91 milliards USD, et des coûts de santé et de productivité du travail de plus de 100 milliards USD.

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