Les Mexicains tous pour la victoire de leur équipe
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C’est au tour de Guillermo Ochoa, un joueur mexicain d’Ajaccio d’évoquer son attachement à son équipe.
Cela fait maintenant trois saisons que Guillermo Ochoa, le gardien de but de l’équipe mexicaine a fait partie de la Ligue 1. A 28 ans, le joueur n’est plus étranger au tournoi de la Coupe Mondiale de football et marquera encore de sa présence la prochaine édition de Juin 2014 au Brésil avec le grand espoir d’être enfin titularisé. Pour le moment, il nous fait le plaisir d’expliquer ses impressions et surtout son attachement pour les couleurs de son équipe et de son pays.
Il répond à la première question sur l’existence d’un rituel habituel qu’il réaliserait avant d’enfiler son maillot favori par une prise de conscience sur l’importance de l’écusson et le drapeau mexicain qui sont gravées dessus, tout ceci évoquant pour lui un rêve que seuls quelques chanceux peuvent avoir à portée de main.
Une deuxième question lui est posée sur l’importance du maillot de l’équipe nationale par rapport à celui d’un club, et lui de répondre que le sentiment est tout autre dans un maillot national qui vous renverra d’emblée sur un terrain et un match plus importants. Pour lui, porter ce maillot équivaut à une certaine responsabilité puisqu’il est porteur de l’espoir d’un pays entier même si se le procurer est facile dans n’importe quelle boutique de sport. Selon lui, la pression, l’ambition et la signification de ce maillot peuvent influencer sur les performances d’un joueur selon qu’il joue dans un club ou dans l’équipe nationale.
Le journaliste l’interroge ensuite sur sa première expérience vêtu du maillot mexicain. Habitué des maillots jaune et bleu d’America, il raconte qu’il a subi un petit moment de blocage lors de sa première fois en maillot tricolore de la sélection mexicaine.
Une interrogation s’est aussi posée sur la main droite des mexicains posée en horizontale sur le cœur des joueurs lors de l’hymne nationale. Guillermo Ochoa explique alors que c’est comme une tradition chez les Mexicains que l’on a inculqué depuis l’enfance. Il fait également remarquer qu’absolument tous les Mexicains chantent pendant l’hymne, en début de match, contrairement aux Français, selon lui.
On l’interroge sur son plus fort moment au Mexique, une question à laquelle il répond d’abord par une hésitation puis, finalement par une date, le 12 août 2009 lors du match contre les Etats-Unis à Azteca. Ils devaient remporter ce match pour pouvoir se qualifier et surtout prendre la victoire sur le premier but américain. La pression était au maximum, ce qui a influencé le second but de l’équipe mexicaine.
Pour comparer une sélection à une chose, le gardien de but évoque un dessert sucré c’est-à-dire au meilleur plat d’un menu et que l’on désire le plus goûter.
En réaction à cette réponse, le journaliste renvoie Guillermo au Mondial 2010 lors duquel il s’est retrouvé sur le banc mais pour quelle raison ? Encore aujourd’hui, le joueur s’interroge sur cet événement marquant dans sa carrière vu qu’il a quand même participé à tous les matchs de qualification auprès de Javier Aguirre, toutefois, il s’est abstenu de demander des explications à l’entraineur.
Avec les problèmes de corruption que le pays fait montre aujourd’hui, on questionne le joueur sur la perception du métier de footballeur par la population. A cela, il répond qu’être footballeur présente certains avantages comme celui de toujours trouver une place dans un restaurant affichant complet, par exemple. Les footballeurs y sont assimilés à des stars de cinéma qui provoquent souvent le regroupement de fans où qu’ils soient.
L’on s’interroge alors sur la cause de cet attachement tout particulier que la population mexicaine leur voue. Pour répondre à cela, le joueur explique que c’est sans doute parce qu’ils sont satisfaits de ce que les joueurs font et de leurs performances sur le terrain.
On lui demande ses impressions sur les critiques plutôt « sévères » qu’on lui témoigne, critiques que le joueur met sur le compte du pour ou du contre. Il illustre son idée par l’évocation de l’équipe dans laquelle il a joué depuis ses débuts à l’âge de 10 ans. L’équipe s’appelle America, le propriétaire de la télévision mexicaine. Au Mexique, il existe une autre télévision concurrente, la TV Azteca, la population aura alors le choix entre les deux chaines tout comme les critiques par rapport au joueur qui peuvent être bonnes ou mauvaises.
Le journaliste le confronte à une dernière question sur son patriotisme. Guillermo Ochoa partage son amour pour son pays en évoquant sa beauté et sa richesse. Il prend aussi conscience de sa chance en étant le premier gardien de but qui jouera sur le territoire européen et se veut être, par ses prestations, le garant de la confiance que les mexicains pourront donner aux prochains gardiens de but nationaux.
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