Feuille de coca en Bolivie : Une longue histoire
Bolivie
Le vice-ministre du portefeuille Coca et développement intégral de Bolivie, Dionisio Núñez, déclare qu’il est temps de corriger aux peuples indiens, et aux mouvements sociaux l’idée qui approuve que « la coca sous sa forme naturelle est une drogue ».
Les champs de feuilles de coca en Bolivie
Dionisio Núñez a essayé d’éclairer cette idée en évoquant l’article 49 de la convention, une convention approuvée par 184 pays en 1961 à New York, et la convention de Vienne sur les substances psychotropes, approuvée en 1971. Selon ces deux conventions, il est interdit d’utiliser des plantes qui contiennent des alcaloïdes servant à fabriquer la cocaïne. Elles classent la feuille de coca au même rang que la cocaïne et l’héroïne. Aussi, selon ces deux conventions la consommation des feuilles de coca n’est autorisée qu’au Pérou et en Bolivie.
En juin 2011, la Bolivie a décidé de retirer sa participation dans une telle convention, celle approuvée en 1961 à New York. Ensuite, au début de l’année 2012, la Bolivie a essayé de renouveler sa participation dans cette convention qui n’interdit pas aux peuples indiens de l’Argentine, de la Bolivie, de la Colombie, de l’Équateur et du Pérou le mâchage des feuilles de coca sachant que ces populations indiennes s’intéressent à ces feuilles comme étant des compléments alimentaires.
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